Chaussures antidérapantes : Tests et certifications expliqués

Chaussures antidérapantes : Tests et certifications expliqués

Les chaussures antidérapantes sont essentielles pour prévenir les glissades et les chutes, particulièrement dans des environnements professionnels à risque comme la restauration, la santé ou l'industrie. Leur efficacité repose sur des semelles spéciales, des matériaux spécifiques et des motifs conçus pour évacuer les liquides. Pour garantir leur performance, elles sont soumises à des tests rigoureux basés sur des normes internationales comme SRA, SRB et SRC, qui évaluent leur adhérence sur différentes surfaces et conditions.

Points clés à retenir :

  • Normes principales : EN ISO 20347 (chaussures de travail) et EN ISO 20345 (chaussures de sécurité avec embouts).
  • Certifications SRC : Combine les tests SRA (carrelage savonneux) et SRB (acier avec huile).
  • Normes ASTM : Utilisées en Amérique du Nord pour mesurer le coefficient de frottement (COF).
  • Exemple concret : Les chaussures Karl & Max respectent ces normes et offrent confort, durabilité et sécurité.

Ces certifications et tests garantissent une meilleure sécurité au travail, réduisent les accidents et améliorent les conditions des employés tout en limitant les coûts liés aux blessures et absences.

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Principales normes de résistance au glissement

Les normes internationales définissent des critères précis pour garantir la sécurité et évaluer l’efficacité antidérapante des chaussures. Elles servent de base aux tests détaillés dans les sections suivantes.

Normes ISO 20347 et ISO 20345

La norme ISO 20347 concerne les chaussures de travail conçues pour prévenir les glissades et trébuchements, sans nécessiter d’embouts de protection. De son côté, l’ISO 20345 s’applique aux chaussures de sécurité équipées d’embouts, principalement destinées aux environnements industriels. Ces normes établissent des exigences générales, notamment en matière de résistance au glissement, de durabilité et de confort. Les chaussures certifiées garantissent une protection efficace dans des environnements où le risque de glissade est important, tout en restant adaptées à un usage professionnel quotidien.

Certifications EN ISO SRC

La certification SRC va plus loin en évaluant l’adhérence des chaussures sur différents types de surfaces contaminées. Elle représente le niveau de performance antidérapante le plus élevé dans le cadre européen, combinant les tests SRA et SRB. Le test SRA simule une surface carrelée avec une solution savonneuse, typique d’un environnement de cuisine. Le test SRB, quant à lui, reproduit des conditions d’huile sur acier lisse. Pour obtenir la certification SRC, les chaussures doivent réussir ces deux tests, attestant ainsi de leur efficacité sur une variété de surfaces.

Normes ASTM F3445 et ASTM F2913

En Amérique du Nord, les normes ASTM jouent un rôle clé dans l’évaluation de la résistance au glissement. La norme ASTM F3445 fixe un coefficient de frottement (COF) minimum pour qu’une chaussure soit considérée comme antidérapante, tandis que l’ASTM F2913 mesure le COF dynamique dans des conditions de marche . Cette approche quantitative fournit des données précises, essentielles dans un contexte où les glissades de plain-pied ont causé près de 200 000 blessures professionnelles en 2015.

Le tribomètre SATRA TM144 est largement utilisé pour ces évaluations, notamment dans les normes EN ISO 13287, CSA Z195-09 et ASTM F3445. Cet appareil garantit des mesures fiables et reproductibles, permettant de comparer les performances entre différents laboratoires et régions .

En standardisant les méthodes de test, ces normes internationales permettent aux professionnels de choisir des équipements de protection adaptés à leurs besoins spécifiques, tout en réduisant les risques liés aux glissades dans leur environnement de travail.

Comment fonctionnent les tests de résistance au glissement

Après avoir défini les normes, voyons maintenant comment ces tests sont réalisés en laboratoire. Ces évaluations suivent des procédures rigoureuses pour mesurer l'adhérence des semelles dans des conditions variées, proches des environnements réels.

Procédures de test et types de surfaces

Les laboratoires recréent des environnements professionnels comme les sols de cuisine ou les surfaces industrielles à l'aide de matériaux standardisés. Pour simuler des conditions humides, de l'eau ou des solutions détergentes sont utilisées. Des essais spécifiques sont également menés dans des environnements huileux et humides, imitant des lieux de travail où ces contaminants sont fréquents . Des équipements normalisés, comme le test Brungraber Mark II, assurent que les résultats soient fiables et reproductibles.

Un autre outil clé est le tribomètre pendulaire, qui utilise deux types de caoutchouc : un caoutchouc dur, souvent appelé « Four S » pour simuler une semelle standard, et un caoutchouc plus souple.

Mesure du coefficient de frottement (COF)

Le coefficient de frottement (COF) est une donnée essentielle pour évaluer l'adhérence. Il représente le rapport entre la force de frottement et la force normale exercée sur les surfaces en contact . Deux types de COF sont mesurés :

  • SCOF (Static Coefficient of Friction) : évalue la force nécessaire pour initier un mouvement.
  • DCOF (Dynamic Coefficient of Friction) : mesure la force requise pour maintenir un mouvement, généralement inférieure au SCOF .

L'OSHA recommande un COF minimum de 0,5 pour garantir une bonne résistance au glissement, bien que certaines activités puissent exiger des valeurs plus élevées. La norme ISO 13287, quant à elle, fixe des seuils spécifiques : un minimum de 0,30 pour la partie plate de la semelle et de 0,28 pour le talon.

Ces données précises jouent un rôle crucial dans les processus de certification et de contrôle qualité.

Certification et contrôle qualité

Les certifications reposent sur des tests rigoureux effectués par des laboratoires accrédités. Ces évaluations garantissent que les produits respectent les normes ISO, ASTM et EN. Par exemple, pour la certification UL 410, le coefficient de frottement statique doit dépasser une valeur minimale. Obtenir la certification SRC nécessite de réussir des tests sur des surfaces carrelées avec une solution savonneuse (SRA) et sur des surfaces en acier lisse avec de l'huile (SRB).

Les fabricants collaborent avec des organismes tiers accrédités pour concevoir des plans de tests adaptés à leurs produits et évaluer les risques liés à leur utilisation. Le contrôle qualité inclut également des tests périodiques pour garantir une conformité continue. Par exemple, les chaussures SR Max Slip Resistant doivent obtenir un COF d'au moins 0,40 lors de tests indépendants réalisés avec le Brungraber Mark II "hi soil" sur des carreaux de quartzite rouge dans des conditions huileuses et humides.

Karl & Max : Exemple de chaussures antidérapantes certifiées

Voyons comment Karl & Max applique les normes de sécurité et de confort dans ses chaussures de travail.

Conformité aux normes ISO 20347 et certification SRC

Karl & Max s’appuie sur la norme EN ISO 20347:2022 pour concevoir ses modèles Tennis et City Line. Cette réglementation établit des critères précis pour les chaussures professionnelles, garantissant protection, durabilité et confort dans les environnements où la protection des orteils contre les chocs n’est pas nécessaire.

Les chaussures de la marque respectent les exigences de cette norme, notamment en matière d’antistaticité, de talon fermé avec absorption d’énergie, et de résistance aux liquides et huiles.

La certification SRC, également obtenue par Karl & Max, garantit une adhérence optimale sur divers types de surfaces. En suivant la norme EN ISO 20344:2021, leurs chaussures arborent le marquage SR, confirmant leur succès aux tests de résistance au glissement. En parallèle, le confort reste un point central dans leur conception.

Caractéristiques de confort professionnel

Les chaussures Karl & Max sont équipées de semelles intérieures amovibles, conçues en collaboration avec des podologues pour offrir un confort maximal tout en permettant l’utilisation d’orthèses.

Le cuir recyclé utilisé dans leur fabrication assure flexibilité, respirabilité et absorption de l’humidité, des éléments essentiels pour les longues journées de travail de 8 à 12 heures. De plus, leur design prévoit un espace généreux pour les orteils, réduisant ainsi les inconforts liés aux pieds sensibles.

Fabriquées artisanalement au Portugal, ces chaussures bénéficient d’une finition haut de gamme respectant les standards européens. Cette démarche s’inscrit également dans la certification LWG (Leather Working Group), soulignant l’engagement éco-responsable de Karl & Max.

Résultats en environnement professionnel

Les choix techniques de Karl & Max se traduisent par des résultats concrets sur le terrain. Par exemple, dans un hôtel 4 étoiles, une étude a révélé une baisse de 12 % du turnover, démontrant l’impact positif des chaussures sur le bien-être des employés.

Avec un taux de retour inférieur à 2 %, la satisfaction des utilisateurs est clairement au rendez-vous. Par ailleurs, la garantie de fabrication de 12 mois et la politique de retour confort de 30 jours (valable uniquement pour un usage intérieur) témoignent de la confiance de la marque dans la qualité et la durabilité de ses produits. Ces conditions permettent aux professionnels de tester, sans risque financier, l’efficacité des certifications SRC et ISO 20347 dans leur environnement de travail quotidien.

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Conclusion : Pourquoi les chaussures antidérapantes certifiées sont essentielles

Les chaussures antidérapantes certifiées jouent un rôle clé dans la réduction des accidents de travail, notamment ceux liés aux glissades, qui restent fréquents en milieu professionnel. Les normes comme l'EN ISO 20347, la classification SRC ou encore l'ASTM F2913 garantissent l'efficacité des chaussures en matière de sécurité. Grâce à ces certifications, les responsables sécurité et les acheteurs peuvent choisir des équipements adaptés aux risques spécifiques de leur environnement. Mais au-delà des normes, le confort quotidien des utilisateurs est tout aussi crucial.

Ces modèles certifiés intègrent souvent des éléments ergonomiques avancés, aidant à réduire la fatigue lors de longues journées de travail. Karl & Max illustre bien cette approche avec ses chaussures conformes aux normes ISO 20347 et SRC. Elles affichent des résultats probants : un taux de retour inférieur à 2 %, une garantie de fabrication de 12 mois et une politique de retour "confort" sur 30 jours. Ces chiffres témoignent de l’efficacité et de la fiabilité des certifications.

Investir dans ce type de chaussures ne se limite pas à améliorer la sécurité. C’est aussi une décision financièrement judicieuse à long terme. Des chaussures certifiées de qualité permettent de réduire les coûts liés aux accidents, de diminuer l’absentéisme et de limiter le turnover. Leur durabilité et leurs faibles taux de retour renforcent encore ces économies.

Enfin, offrir des chaussures certifiées et confortables contribue à l’image de l’entreprise. Cela montre un engagement réel envers la sécurité et le bien-être des employés, renforçant ainsi la réputation de l’entreprise en tant qu’employeur. En plus d’améliorer le moral des équipes, des initiatives comme la gravure laser du logo sur les chaussures peuvent également renforcer l’esprit d’équipe et l’identité d’entreprise.

Stand Tall, Feel Light. Pro Steps. Zero Stress.

FAQs

Quels sont les bénéfices des chaussures antidérapantes certifiées pour les employés et les employeurs ?

L'importance des chaussures antidérapantes certifiées

Les chaussures antidérapantes certifiées sont indispensables pour assurer la sécurité sur le lieu de travail. Elles permettent de réduire de manière significative les risques de glissades et de chutes, protégeant ainsi les employés contre des accidents potentiellement graves. Ce type de protection est particulièrement crucial dans des environnements où les sols sont souvent humides ou glissants, comme les cuisines, les entrepôts ou les chantiers.

Pour les employeurs, ces chaussures ne se contentent pas de prévenir les accidents. Elles aident aussi à limiter les coûts liés aux arrêts de travail et aux indemnisations, tout en garantissant le respect des réglementations en matière de sécurité. En parallèle, elles offrent un confort accru aux employés, ce qui est essentiel, surtout pour ceux qui passent de longues heures debout. Résultat : une meilleure satisfaction au travail et, bien souvent, une productivité renforcée.

Investir dans des chaussures certifiées, c'est donc bien plus qu'une simple obligation réglementaire. C'est une preuve tangible de l'engagement d'une entreprise envers la sécurité et le bien-être de ses équipes.

Quelles garanties offrent les normes ISO 20347 et SRC pour la sécurité et le confort des chaussures antidérapantes ?

Les normes ISO 20347 : sécurité et confort au travail

Les normes ISO 20347 établissent des critères précis pour assurer que les chaussures professionnelles répondent aux exigences de sécurité et de confort. Ces normes englobent plusieurs aspects essentiels, comme la résistance à l'eau, la capacité d'absorption des chocs au niveau du talon et la durabilité. L'objectif ? Offrir une protection fiable, même dans les environnements de travail les plus exigeants.

Certification SRC : une adhérence testée et approuvée

La certification SRC atteste que les chaussures ont été soumises à des tests approfondis de résistance au glissement, réalisés sur des surfaces en céramique et en acier, y compris dans des conditions humides ou huileuses. Cette adhérence renforcée permet de réduire considérablement les risques de chutes et de glissades, garantissant ainsi une sécurité optimale pour les professionnels évoluant dans des milieux variés et souvent contraignants.

Pourquoi mesure-t-on le coefficient de frottement (COF) lors des tests de résistance au glissement ?

Le coefficient de frottement (COF)

Le coefficient de frottement, ou COF, est un indicateur essentiel pour évaluer dans quelle mesure une surface peut offrir une bonne traction et limiter les risques de glissade. En termes simples, plus le COF est élevé, meilleure est l’adhérence, ce qui diminue fortement les risques de chutes.

Dans les milieux professionnels comme la restauration, les établissements de santé ou les environnements industriels, où les risques de glissade sont plus fréquents, mesurer le COF est indispensable. Cela permet de repérer les surfaces potentiellement dangereuses et de mettre en place des solutions pour assurer la sécurité des employés. Cette approche contribue non seulement à respecter les réglementations en vigueur, mais aussi à protéger efficacement les équipes dans leur quotidien.

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